Soirée sur l’eau à Clisson

16 juin. Chaleur. Temps lourd. Fatigue de fin de journée.

18h30 arrive. Yeah… métamorphose : short, tee-shirt. 29°C au thermomètre de la voiture. 25 mn de route.
Dédale de petites ruelles qui descendent vers le club de canoë de Clisson. Grands arbres, herbe verte. Fraîcheur. Tenues légères, claquettes. Rapidement, 15 convives en grande forme. Les nerfs se détendent. Joie de nous retrouver.
Bucolique, fraîcheur des bords de la Maine. Clapot de l’eau qui roule sur la digue. Paysage verdoyant, lumière tamisée. Reposant, ressourçant. Pas un pet de vent. Au dessus des arbres, le soleil tape fort, mais là, pas.

Des canards paresseux qui dorment dans l’herbe. Sylvie et Sophie vont se laisser tenter : trop peur des monstres marins que nous pourrions réveiller par nos coups de pagaies.
Céline, méfiante, a préféré la combinaison… mais pourquoi ? Jérémy inspire : ça y est, il fait corps avec la vieille bâtisse qui héberge le club de canoë-kayak.
On embarque rapidement dans les 5 canoës mis à disposition. Quelques coups de rames et on prend le large. C’est qu’il fait vraiment bon à l’ombre des arbres majestueux qui nous protègent ! Olivier emmène Denis se promener, volontaire, faut tirer le poids mort derrière qui prend des photos.

Hervé, du club, nous fait remonter le temps. Nous découvrons les acteurs qui ont refait Clisson après la Révolution. Démolie pendant la révolution, la cité se reconstruit sur un style italien. Poèmes sur les rochers, statues qui poussent ça et là. L’hiver, les lavandières montrent leurs fesses au feu et aux passants. Les épices enivrent l’air. Les tanneurs et les teinturiers transforment la rivière en arc en ciel. Les allemands bombardent l’aqueduc, laissant des impacts de balles sur les murs. Les figues ne sont pas mures, il faudra revenir en septembre.
Quelques gouttes de temps en temps, c’est qu’on se rapproche trop du canoë de Philippe et Valérie, qui règlent leur comptes : on a bien fait de les mettre dans le même canoë : dialogue de couple et moment privilégié.

Retour. Ça mouille un peu plus qu’à l’aller. Céline s’en moque, elle a pris une combinaison. Nicolas prend cher derrière. Étonnant qu’il n’y ait pas eu d’embarcation chavirée. Les témoins sur les rives s’en amusent. Philippe finit assis dans l’eau. Ça sent la vase.

Sylvie et Sophie nous attendent pour le barbecue. Les canards bougent un peu quand on allume la barbecue, réflexe de survie sans doute. Christophe et Ludo nous rejoignent, l’un pour découvrir le réseau, l’autre parce qu’il a oublié ses clés et qu’il ne peut pas rentrer chez lui. Sylvie est ravie. Apéro. Barbecue. Chacun se présente pour Christophe. On parle aussi des 10 ans du réseau, qui approchent : c’est pour le 1er décembre prochain…

23h30. La nuit est tombée. On finit le rangement sous les yeux de la coccinelle de Sophie.

Belle fin de journée, y a que ceux qui n’étaient pas là qui peuvent le regretter.

Gaëtan.

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